LyseB a écrit:Je te dirais bien que c'est l'hiver et on hiberne tous 😅🥰 il ne fait pas beau noir assez tôt, froid...
Le mieux c'est aux beaux jours d'hiver tu verras ça va au moins te donner le sourire ^^, si tu n'as pas envie fais passer les ami(e)s + la maison. ^^
Gaspia a écrit:Bonjour, ça arrive a tout le monde, c'est dur de se motiver soi même a faire des choses. Il faut essayer de faire un pas après l'autre, un jour après l'autre. Tu dois trouver en toi la force et l'énergie de faire.. tu as l'envie déjà c'est un début. Moi je liste ce que je dois faire, ce qui est vital, et je me force, ce qui me fait plaisir, ce qui est a faire mais sans délai précis..quand j'ai coché un truc je suis fière de moi et ça me motive a faire plus. Au début cible bien des objectifs raisonnables et ne culpabilise pas si tu n'as pas réussi. Ce n'est pas grave. Il faut voir sur du long terme. Surtout plus tu feras plus tu auras envie de faire. C'est important de continuer d'essayer. Moi aussi je trouve plus facile d'aller au sport ou de faire des courses accompagnée. Mais mes enfants sont grands et j'ai du apprendre à me motiver seule. Chaque sortie vélo ou séance de sport que je fais seule me rends heureuse. A la base j'ai une phobie sociale, mais ça n'empêche pas de vivre, a force d'essayer on y arrive, ça peut prendre du temps mais c'est pas grave, il faut de la patience et de la persévérance. Mais c'est possible. C'est en soi qu'on trouve la force.
Gaspia a écrit:C'est normal a ton âge d'avoir besoin de solitude et de vouloir rester dans ton cocon, avec tes repères. Mon fils de 15 ans est comme toi, il invite régulièrement son meilleur ami pour jouer a la console, 2 ou 3 fois par an, il invite 4 ou 5 potes a dormir pour anniversaire, halloween, ou noel, et il va aux fêtes de ses meilleurs potes, ça lui suffit.
Tu n'as pas besoin d'aller partout où tu es invitée. Choisi les occasions qui te tiennent a cœur, et vas y, pour toi et pour la personne qui t'invite. Force toi car c'est important pour garder une bonne relation avec tes amis.
Moi j'ai tellement refusé qu'après les gens se lassent, ils ont arrêté de m'inviter. Et les gens s'éloignent du coup. Et c'est trop tard. Mais je ne savais pas ce que j'avais ni comment composer avec.
J'ai pas de regrets, les amis d'école qui m'appreciaient me parlent quand on se croise. Ils savent que c'était pas de ma faute. Mais aujourd'hui il existe des solutions. Si ça peut te rassurer, min premier réflexe a chaque invitation, a chaque interaction sociale inhabituelle, a chaque nouvelle situation, dans ma vie perso, comme au travail, mon cerveau dit "non je peux pas"... Je dois me dire a moi même "si tu peux le faire, tu vas y arriver, et ça va bien se passer" ... En fait, plus on évite ce qui nous fait peur, plus on a peur.. aujourd'hui je vais partout, au travail je croise beaucoup de monde, les gens me parlent et j'arrive a échangé avec eux. Parfois je bafouille, parfois je ne trouve pas les mots, parfois j'ai ce blocage qui revient, mais c'est pas grave. Les gens qui viennent vers moi le savent et continuent à me parler chaque jour, comme a n'importe quel autre collègue, et ça m'aide a avoir moins d'appréhension et a force, je peux parler plus facilement, y a moins d'hésitation, j'arrive a sourire et a être détendue.
Et dans mon équipe de 5 personnes, maintenant j'ai trouvé ma place. Il m'a fallu deux ans pour faire la pause avec elles sans avoir mal au ventre. J'étais bloquée. Ma chef d'équipe est humaine et bienveillante, elle m'a acceptée comme j'étais. Quand 1 collègue critiquait ma façon d'être, la chef disait "tait toi elle travaille bien". Je faisais mon travail au mieux pour compenser mon silence.
Aujourd'hui je vais au resto avec 2 collègues, je parle facilement, j'apprécie les pauses ensemble. Ma chef m'a dit "tu as changé" .
J'ai une maladie grave depuis presque,3 ans, qui ne se guérit pas, et qui complique bien mon quotidien, et durant ces mois coincée chez moi, avec ce problème jour et nuit, j'ai vu la fin de pres et je me suis dit qu'à force d'avoir peur de tout, je n'ai pas vécu ma vie pleinement. Ça a remis beaucoup de choses à leur place. J'ai envie de vivre, d'être heureuse et de faire tout ce qui me fait plaisir. Mes enfants ont vu le changement. Je suis moins disponible pour eux car je veux vivre ma vie aussi. Ils ont compris et ils me soutiennent.
C'est mon parcours, mon chemin de vie. Tu vas apprendre a connaître tes besoins a toi, et a trouver un juste milieu entre solitude et vie sociale. Parfois tu peux choisir de sortir et si tu en as assez tu rentres. Quand je me dis ça, souvent je reste longtemps.
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