par Scratch » Mer Juin 13, 2018 8:26 pm
Bonjour à toutes les BM (ou vilaines marâtres comme tout le monde semble le penser...) !
Ça fait un peu plus de deux ans que je suis avec mon compagnon qui a un fils de 7 ans aujourd'hui. Quand je suis arrivée dans sa vie, le divorce était en cours mais pas prononcé, son ex était partie de la maison récemment (même si l'amorce de la rupture remontait à plusieurs mois : elle l'a quitté pour son collègue de travail à lui), son fils avait une étiquette "troubles du spectre autistique" posée par le CMPP où il était suivi, moi j'avais 22 ans et quelques, je finissais mes études, lui il avait 31 ans, il sortait (et sort toujours de l'ordinaire... ce qui est aussi le cas de son ex et qui est de plus en plus mon cas ^^), il avait la résidence de son fils (avec accord de madame, vous savez le temps qu'elle profite de son amant), c'était pas passionnel entre nous mais on était faits pour s'accorder et moi je sortais d'une rupture et d'une aventure compliquée, j'étais motivée et un peu barrée j'avoue...
J'ai eu la chance que mon compagnon me laisse toute la liberté de poser des limites à son fils, de dire non, de dire stop, de m'impliquer, de prendre une place. Rien à dire de ce côté-là... Mais, parce qu'il y a toujours un mais... Madame l'ex nous en a fait des drôles, ça nous a fait rire un temps, quand on était portés par nos débuts. Puis ça nous a ancrés, moi surtout, dans la crainte d'un nouveau "coup bas", dans une angoisse quasi constante pour moi, une véritable obsession qui ne trouve pas d'apaisement à ce jour. Mon compagnon est ("trop") gentil et là où il m'a donné place dans son foyer, il n'a pas remis madame ex à sa place... Sur le coup on encaisse, on est amoureux, puis ça se fige en nous et nous bouffe. Aujourd'hui il ne va toujours pas dans un sens assez "virulent" à son encontre selon moi alors qu'elle se croit tout permis et se place toujours en victime. Elle a récupéré son fils entre deux car pour éviter un long divorce contentieux et coûteux, mon compagnon a cédé sa résidence... Après avoir déménagé pour se rapprocher, s'éloignant de son travail, il espérait une entente pour une garde alternée, entente repoussée à plus tard par Madame qui, on s'en doute, essaie de gagner du temps... Il a cédé encore, nous sommes bercés tous les deux par un va et vient constant entre l'idée de se battre et de laisser tomber. Aujourd'hui j'ai perdu espoir qu'il fasse le minimum syndical qu'il a demandé, on a laissé tomber la GA car sur les forums juridiques on nous fait comprendre que limite ça sert à rien.. faut arrêter de se faire du mal mais à peine je me calme un temps, que la haine revient. J'y peux rien, ça me désole. J'aurais aimé qu'on s'entende tous bien, mais il y a une rivalité, une jalousie, de mon côté c'est sûr, de l'autre dur de savoir ce qui peut se passer, elle ne communique (presque) JAMAIS (ou par surprise pour prendre de cours et montrer son mécontentement).
Je sais que beaucoup pensent et diront peut-être que ce n'est pas ma place tout ça, que ça ne me regarde pas (même ma psy me l'a dit...) mais honnêtement, si on ne la connait pas, si on n'a pas le déroulé de toute l'histoire, on ne s'imagine pas ce que ça a été. Et tout beau-parent a droit de trouver une place dans le respect de chacun mais quand les choses vont à sens unique toujours du même côté et que les avantages sont valables pour les uns et pas pour les autres, on ne digère pas. J'ai peut-être souvent été peu respectueuse vis à vis d'elle mais son irrespect exacerbé et désinvolte (car elle ne s'en rend pas compte) et l'injustice qu'elle fait subir au papa de son petit garçon m'écoeurent... Je suis comme ça, peu de gens apprécient qu'on ne soit pas superficiel et faux de nos jours.
Je me suis bien lâchée xD ! Mais j'avais besoin de témoigner et si d'autres veulent en discuter y'a pas de soucis. Pas de jugement svp, comme dit j'en ai déjà eu à la pelle et même de "professionnels", ça n'aide en rien car je souffre de ça et j'aimerais trouver le pardon au fond de mon coeur, m'adoucir, m'apaiser, que les choses s'améliorent...
Bon courage à toutes les "marâtres" en souffrance !